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Bangla Begum est une marque
artisanale française
qui raconte des
histoires à travers des bijoux.

Je suis obsédée par ton travail !!! J'ai besoin de tout. Ces boucles d'oreilles ont été ma première pièce et je les porte encore TOUT LE TEMPS.

Antonia F.
Lisbonne

Ohhh, ce collier m'a vraiment volé le cœur. J'adore ton monde fantaisiste, plus c'est étrange, mieux c'est !

Cosima BF
Majorque

Je travaille dans le monde de l'art et la seule raison pour laquelle je travaille est pour pouvoir acheter plus de bijoux Bangla Begum ! J'achète tout maintenant avant que cela ne devienne trop emblématique et que je ne puisse plus me le permettre.

Astrid M.
Paris

DANS LA PRESSE

Une nouvelle marque de joaillerie vient d'être créée et se distingue déjà par ses créations affirmées.
Bangla Begum est bien plus qu'un bijou. Parfois message, parfois symbole, toujours désirable.
L'ensemble de la gamme est agrémentée d'une touche osée en clin d'œil aux « cocottes » (ou courtisanes) qui peuplent les romans de Colette.

Pourquoi Bangla Begum

Que signifie Bangla Begum ?

Bangla Begum signifie littéralement, « lady du Bengale », mais c'est aussi un nom de femme. C'est le nom du personnage imaginaire sur lequel ma marque est basée.

Pourquoi un personnage imaginaire ?

J’en avais assez du storytelling destiné au grand public, qui est souvent, en fait, un mensonge pur et simple, et je voulais me servir de la fiction comme moyen de parler de mon travail.

En tant que Française blanche, pourquoi avoir choisi Bangla Begum ?

La raison pour laquelle j'ai choisi le nom Bangla Begum est que j'ai commencé ma carrière dans le monde des bijoux en Inde, où j'ai vécu et travaillé pendant près de 10 ans. Bien que j'aie vécu au Rajasthan, j'ai découvert l'art des bijoux avec des karigars bengalis, et je voulais honorer cela.

En effet, mes produits et ma direction artistique n'ont rien de très indien ni même bengali, mais je voulais qu'un aspect de ma marque reflète le début de ma carrière et les personnes grâce auxquelles j'ai découvert les bijoux, d'où ce nom.

Il me tenait également à coeur de choisir un nom à sonorité musulmane, car parmi les raisons pour lesquelles j’ai fini par quitter l’Inde figurent ma tristesse et mon horreur face à la façon dont la communauté musulmane y est persécutée et sa culture, peu à peu effacée du récit officiel de l’Inde.

Cela peut paraître peu, mais choisir de nommer ma marque Bangla Begum, pour moi, est une façon de rendre cet héritage visible dans le paysage mondial.

Ce qui m'amène à un autre point, ou peut-être juste à une réponse aux remarques que l'on me fait parfois sur le fait que je « profiterais » de la culture bengali : je ne pense pas que le nom de ma marque soit un avantage commercial ! Au contraire ! Si j'avais voulu un nom de marque efficace, j'aurais choisi un mot unique, court et simple, avec peut-être un détail français, comme un accent aigu. Je pense que le nom Bangla Begum rend ma marque légèrement plus obscure pour audience. Mais cela ne me dérange pas.

En outre, pour moi - mais je comprends que certaines personnes pensent autrement - créer des produits et des images inspirés de la culture indienne et/ou bengali, voilà ce qui serait une appropriation. J'ai choisi le nom Bangla Begum comme un symbole, un petit souvenir étincelant, et non comme un ensemble de motifs et d'images que j'utilise dans mon travail.

Pour résumer, mon nom de marque est un peu dissocié de mes produits et vise à honorer le pays où ma carrière a débuté. Je ne pense pas que cela soit un avantage pour ma marque. C'est juste mon histoire, et même si elle est étrange, elle reste mon histoire.

Qui

Qui est à l'origine de Bangla Begum ?

Je m'appelle Fanny Boucher et j'ai fondé Bangla Begum en 2019. Je travaille dans le monde des bijoux depuis près de 20 ans, d'abord en Inde où j'ai vécu et travaillé pendant presque 10 ans, puis à Paris où j'ai co-fondé en 2011 une startup de joaillerie. Il y a quelques années, j'ai quitté ma startup et j'ai commencé à travailler à plein temps sur Bangla Begum.

Quel est votre parcours en joaillerie ?

Mon premier métier a été d’être « l’œil » d’une créatrice française qui faisait fabriquer ses bijoux en Inde. La réalité de ce métier était bien moins glamour qu'il n'y paraît : je triais et j'appairais des pierres semi-précieuses (on ne disait pas encore pierres fines à l'époque), je gérais la production avec les artisans et je m’occupais des formalités d’exportation de l'Inde vers la France (l'enfer cette partie lol). Après quelques années, j’ai commencé à dessiner mes propres bijoux, puis quelques années plus tard, j’ai co-fondé une start-up de joaillerie pour laquelle, en 2013, je suis rentrée à Paris. Après cinq ans j'ai quitté ma start-up, dont j'étais directrice de la création, pour me consacrer à Bangla Begum.

Avez-vous étudié la bijouterie ?

Pas du tout ! J'ai étudié la philosophie, la littérature, l'histoire et les langues :-) J'ai quand même étudié la gemmologie, mais beaucoup plus tard. J'ai aussi suivi des cours de dessin technique (que j'ai détesté) et de code (que j'ai adoré). D'ailleurs, savoir (un peu) coder ne m'a pas vraiment aidé à dessiner des bijoux, mais ça m'a beaucoup aidé pour lancer Bangla Begum !

Quoi

Êtes-vous une marque de joaillerie ou de bijouterie fantaisie ?

Les deux ! Je suis dans une relation ouverte avec les bijoux ! J'aime la façon dont les bijoux fantaisie nous permettent de jouer et d'expérimenter (en tant que cliente et en tant que designer) mais j'aime aussi l'or, les diamants anciens et les pierres rares.

J'ai toujours été frustrée par la segmentation du monde de la joaillerie : soit c'est juste de l'or, soit c'est juste du costume, soit c'est juste du mariage. Même les ateliers fonctionnent comme ça, même si ce sont les mêmes techniques.

Avec Bangla Begum, je ne voulais pas exclure qui que ce soit, mais je ne voulais pas non plus me limiter. Et je pense que les gens apprécient cela. Ils comprennent que certaines pièces sont spectaculaires et difficiles à réaliser, donc chères, et que d'autres sont plus amusantes et abordables. En fait, je pense que les clients sont très sophistiqués, ils comprennent !

Comment décririez-vous vos bijoux ?

J'aime bien dire que je fais des bijoux poético-politiques. Si vous préférez un mot plus simple, j'aime bien bijoux littéraires. Un de mes amis dit quant à lui que je fais des « bijoux osés », ça me plaît beaucoup aussi.

Disons que j'essaie de mettre de la réflexion et de l'humour dans mon travail, qui est par ailleurs très narratif. La littérature, les mots, ont une place importante dans ma vie et cela se traduit je crois dans mes bijoux.

Ce qui est sûr, c'est que pour moi, les bijoux sont beaucoup plus qu'un simple accessoire. C'est un médium, un bouclier, un talisman, parfois une arme et a minima, une histoire.

Vos bijoux sont-ils éthiques ?

Le mot « éthique » peut signifier bien des choses ! Techniquement, pour qu'un bijou en métal soit considérée comme éthique, il faut que le cylindre entier utilisé pour la fonte soit rempli de métal provenant d'une source éthique. Malheureusement, pour le moment, notre production est trop petite pour remplir un cylindre entier, et il n'y a pas assez de métal éthique disponible pour que notre usine principale passe entièrement au métal éthique. Et croyez-moi, nous leur demandons souvent !

Cela dit, les usines européennes respectent déjà des normes strictes en termes de traçabilité des métaux et de traitement des eaux usées, ce qui est, si vous voulez mon avis professionnel sur la question lol, le réel enjeu dans l'industrie du bijou (mais c'est effectivement moins glamour que de déclarer ses bijoux « éthiques »).

Pour moi, produire de manière respectueuse, en petite quantité et avec des ateliers locaux que l'on paie équitablement, est le choix éthique (et parfois difficile) que j'ai fait pour Bangla Begum.


FROM THE DESIGNER

Bangla et moi

Je m'appelle Fanny Boucher et j'ai fondé Bangla Begum en 2019. Je travaille dans le monde des bijoux depuis près de 20 ans, d'abord en Inde où j'ai vécu et travaillé pendant presque 10 ans, puis à Paris où j'ai co-fondé en 2011 une startup de joaillerie. Il y a quelques années, j'ai quitté ma startup et j'ai commencé à travailler à plein temps sur Bangla Begum.Disons que j'essaie de mettre de la réflexion et de l'humour dans mon travail, qui est par ailleurs très narratif. La littérature, les mots, ont une place importante dans ma vie et cela se traduit je crois dans mes bijoux.Ce qui est sûr, c'est que pour moi, les bijoux sont beaucoup plus qu'un simple accessoire. C'est un médium, un bouclier, un talisman, parfois une arme et a minima, une histoire. Toutes mes pièces sont fabriquées en petites séries en France par des artisans formés aux standards de la Place Vendôme.


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